Résumé :
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Quel est le quotidien d’une classe d’intégration scolaire au sein de l’école élémentaire ordinaire ? Et qu’apprennent, au juste, les enfants ? Nous avons visité trois CLIS, observé les élèves et leurs enseignants, interrogé spécialistes et parents. Avec un objectif : vous permettre de découvrir ce que sont concrètement ces classes intégrées.
Un grand principe : c’est à l’école de s’adapter
Une pédagogie adaptée et un accompagnement de chaque enfant selon ses besoins et ses capacités. Voilà le cadre réglementaire d’une classe d’intégration scolaire. Et pour faire en sorte que tout se passe bien, l’élève peut être accompagné ou aidé au moyen de matériels spécifiques.
Soins et scolarité peuvent faire bon ménage
Grâce aux services et aux structures spécialisés qui travaillent en coopération avec l’école, la plupart des contraintes médicales sont compatibles avec la CLIS.
Quelles connaissances va-t-il acquérir ?
L’entrée en CLIS requiert-elle un niveau particulier. Comment seront évalués les besoins et les capacités de mon enfant ? Puis-je me faire une idée de ce qu’il apprendra ?
Mixité des handicaps : trouver l’équilibre
Les CLIS ont pour principe d’accueillir des enfants aux besoins pédagogiques similaires, même si la cause de leur handicap est différente.
Reportages dans trois CLIS de la région lyonnaise
La vie quotidienne de la classe, comme si vous étiez posté au fond de la salle.
Une équipe qui doit être soudée
Pour être vraiment efficace, la scolarisation d’un enfant handicapé doit reposer
sur un étroit partenariat entre tous les adultes qui interviennent à ses côtés.
Est-ce le meilleur choix pour mon enfant ?
Toutes les questions à se poser pour être sûr qu’il s’épanouira en intégration collective.
Et après ?
Après la CLIS, il existe plusieurs possibilités d’orientation :
* l’unité pédagogique d’intégration (UPI), équivalent de la CLIS pour le collège. En France, il y a 900 UPI ;
* la section d’enseignements généraux et professionnels adaptés (Segpa). Elle accueille des élèves avec des difficultés scolaires importantes et qui n’ont pas acquis les bases de l’école primaire. Y sont accueillis des élèves qui ont approximativement un niveau CE2 ;
* l’établissement régional d’enseignement adapté (EREA). Il permet aux jeunes en grande difficulté sociale et scolaire (dans ce cas, le niveau scolaire est le même que celui des élèves de SEGPA) ou porteurs de handicaps moteurs ou sensoriels de suivre un enseignement proche de celui du collège ;
* l’établissement médicoéducatif, du type IME ;
* la classe ordinaire, avec l’aide ou non d’un AVS individuel. Mais cette orientation reste rare.
Plus les enfants grandissent, moins ils sont intégrés à l’école : à l’âge de 6 ou 7 ans, ils sont 80 % à être scolarisés dans le milieu ordinaire, mais plus que 30 % à 19 ou 20 ans. Après l’âge de 12 ans, les jeunes handicapés mentaux sont plutôt pris en charge par les établissements médicosociaux. [Présentation de l'éditeur]
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